• Wi(vΛ)lem Ort(Λv)iz@jlai.lu
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    3 months ago

    Je ne connais pas du tout les écoles adaptées aux handicaps.
    Par contre je connais des histoires d’enfants dont le système scolaire français a jugé qu’ils/elles ne faisaient pas assez d’effort, avec des mots parfois assez durs (merci les critères d’“excellence” des profs), et qui trouvent très bien leur place dans des pays voisins avec des classes au rythme moins épuisant, où les enfants ne sont pas éjectés comme des inutiles à cause de résultats pas assez bons ou d’attention pas assez soutenue en classe. En France soit tu te plies à la pression, soit tu es éjecté du tronc commun, avec tout le mépris habituel qu’on connaît. C’est de cette violence-là que je parlais surtout. Les exigences sont tellement hautes et sans considération pour les différences des individus qu’il ne faut pas s’étonner si ça crée plus de rejet et d’amertume que de côté positifs.
    Moi-même j’ai pas très bien vécu l’école, alors que j’avais des bonnes notes (sauf en fin de parcours où je n’avais plus d’intérêt).

    • Snoopy@jlai.lu
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      3 months ago

      C’est plus la question de tolérance dans la mesure où on connait les difficultés de chacun et chacune et on s’adapte. Je trouve le fait que ces écoles soient mixtes évite en partie ce que tu décris à conditions que les enseignants et enseignantes soient sensibles à ces questions et mettent en oeuvre une vraie démarche d’intégration.

      Après effectivement au collège j’ai connu une forme de trie. Par exemple quand les professeur et professeure me disaient ce n’est pas une bonne école. Et plus tard j’ai compris que cela se basait sur les résultats du bac et qu’en vrai vu le trie opérée, ça ne dit rien de l’école et de la qualité de l’enseignement. Et ma famille qui exerce dans l’ensemble l’enseignement m’a raconté un peu tout ça.

      Effectivement en france, la pression…c’est un problème. Comme tu dis ya rien qui va.