In the United States, for over a hundred years, the ruling interests tirelessly propagated anticommunism among the populace, until it became more like a religious orthodoxy than a political analysis. During the Cold War, the anticommunist ideological framework could transform any data about existing communist societies into hostile evidence. If the Soviets refused to negotiate a point, they were intransigent and belligerent; if they appeared willing to make concessions, this was but a skillful ploy to put us off our guard. By opposing arms limitations, they would have demonstrated their aggressive intent; but when in fact they supported most armament treaties, it was because they were mendacious and manipulative. If the churches in the USSR were empty, this demonstrated that religion was suppressed; but if the churches were full, this meant the people were rejecting the regime’s atheistic ideology. If the workers went on strike (as happened on infrequent occasions), this was evidence of their alienation from the collectivist system; if they didn’t go on strike, this was because they were intimidated and lacked freedom. A scarcity of consumer goods demonstrated the failure of the economic system; an improvement in consumer supplies meant only that the leaders were attempting to placate a restive population and so maintain a firmer hold over them. If communists in the United States played an important role struggling for the rights of workers, the poor, African-Americans, women, and others, this was only their guileful way of gathering support among disfranchised groups and gaining power for themselves. How one gained power by fighting for the rights of powerless groups was never explained. What we are dealing with is a nonfalsifiable orthodoxy, so assiduously marketed by the ruling interests that it affected people across the entire political spectrum.
– Michael Parenti, Blackshirts And Reds
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Aux États-Unis, pendant plus de cent ans, les intérêts en place ont inlassablement propagé l’anticommunisme parmi la population, jusqu’à ce qu’il devienne plus une orthodoxie religieuse qu’une analyse politique. Pendant la guerre froide, le cadre idéologique anticommuniste pouvait transformer toute donnée sur les sociétés communistes existantes en preuve hostile. Si les Soviétiques refusaient de négocier un point, ils étaient intransigeants et belliqueux ; s’ils semblaient prêts à faire des concessions, ce n’était qu’un habile stratagème pour nous mettre sur nos gardes. En s’opposant à la limitation des armements, ils auraient démontré leur intention agressive ; mais lorsqu’en fait ils ont soutenu la plupart des traités d’armement, c’est parce qu’ils étaient fourbes et manipulateurs. Si les églises de l’URSS étaient vides, cela prouvait que la religion était supprimée ; mais si les églises étaient pleines, cela signifiait que le peuple rejetait l’idéologie athée du régime. Si les travailleurs se mettent en grève (ce qui arrive rarement), cela prouve qu’ils sont étrangers au système collectiviste ; s’ils ne se mettent pas en grève, c’est parce qu’ils sont intimidés et qu’ils manquent de liberté. Une pénurie de biens de consommation démontrait l’échec du système économique ; une amélioration de l’approvisionnement en biens de consommation signifiait seulement que les dirigeants tentaient d’apaiser une population rétive et de maintenir ainsi une emprise plus ferme sur elle. Si les communistes aux États-Unis ont joué un rôle important dans la lutte pour les droits des travailleurs, des pauvres, des Afro-Américains, des femmes et d’autres, ce n’était qu’un moyen détourné de recueillir le soutien de groupes privés de leurs droits et d’obtenir le pouvoir pour eux-mêmes. Ils n’ont jamais expliqué comment on pouvait gagner du pouvoir en luttant pour les droits des groupes sans pouvoir. Il s’agit d’une orthodoxie infalsifiable, commercialisée avec tant d’assiduité par les intérêts en place qu’elle a touché des personnes de tout l’éventail politique.
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– Michael Parenti, Blackshirts And Reds (Chemises noires et rouges)
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– Michael Parenti, Blackshirts And Reds
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– Michael Parenti, Blackshirts And Reds (Chemises noires et rouges)
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Ce texte a été traduit à l’aide de DeepL.