Bon, c’est pas un livre super joyeux, il est assez dur et super intéressant. Là, je me dis que c’est dommage car j’ai la trentaine et je le découvre tardivement.

Sincèrement, ce livre devrait faire l’objet d’une lecture au collège avec d’autres bouquins pas forcément que sur le féminisme et aussi un accompagnement sur les émotions pour le groupe.

D’une part, cela permet de faire de la prévention, de se dire mais c’est ce qui m’arrive ou lui arrive, et de comprendre les mécanismes qui font que les femmes ne porteront pas plainte. D’autre part, parce que cela mettrait en lumière la violence psychologique et peut donner des pistes de reflexions pour y mettre fin.

Et aussi de se dire : «j’ai été une merde à ce moment là» et de faire un travail sur soi. Parce que on en a pas forcément conscience de cette violence que nous exerçons à différent stade de notre vie.

Je sais pas si les dialogues sont réels car j’ai jamais entendu de tel échange et du coup, je sais pas dans quel monde je vit tant c’est en décalage avec ma bulle d’hermite. C’est lunaire, suréaliste…

Et ça me fait réaliser que c’est peut-être pour cela que les plaintes ne sont pas prises au sérieux. Enfin j’ignore ce qui se passe concrètement mais apparement les agents ne sont pas forcément formés sur ces questions.

Bref, ya une myriades de choses à dire, c’est un livre simple, concis, direct. Pas de jargon, terme alambiqués, il tranche dans le lard et permet de faire une introspection sur notre vie, notre société. C’est pas un roman mais plus un rapport qui analyse les faits.

Il est dur à lire.