À la tête de RSF, on trouvait jusqu’en 2008 Robert Ménard, aujourd’hui reconverti en politicien fasciste. À présent, c’est Christophe Deloire le boss de l’association. Un proche de Macron, par ailleurs nommé par le gouvernement à la tête des «États généraux de l’information», un gadget inféodé au pouvoir. Christophe Deloire, ancien du journal de droite Le Point, est dénoncé pour sa gestion autoritaire de RSF, marquée par des départs, des licenciements et le mal-être d’une partie de l’effectif. Libération écrit que cet homme a «un pied dans les lieux de pouvoir, l’autre dans les médias».
Derrière ce gros mensonge à propos des journalistes tués à Gaza, un exemple du racisme et du colonialisme occidental. Une pseudo ONG prétendant défendre les «droits» de la presse déshumanise les vies arabes et palestiniennes. Elles ne comptent pas, ces vies sont exclues des décomptes.
On parle souvent du corporatisme de la presse : les journalistes ont tendance à défendre leurs collègues même quand ils sont en tort, par exemple quand une éditorialiste comme Ruth Elkrief est critiquée.
Mais ce corporatisme ne résiste pas au racisme : quand Israël massacre des journalistes palestiniens par dizaines, les bonnes âmes de RSF regardent ailleurs.