• 0 Posts
  • 32 Comments
Joined 1 year ago
cake
Cake day: August 9th, 2023

help-circle

  • Waryle@jlai.lutoFrance@jlai.lu‱🌈Nouveau Front Populaire đŸŽđŸš©
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    9
    arrow-down
    1
    ·
    4 months ago

    Ctrl + F “nuclĂ©aire” -> Pas de mention de sortie, juste l’arrĂȘt de la fusion de l’ASN et de l’IRSN qui est une Ă©vidence

    Ctrl + F “Ukraine” -> Rien

    Putain ils l’ont fait les cons, ils ont rĂ©ussi Ă  faire un programme en sortant les points vraiment clivants. Je vais pouvoir voter sans un seul petit remord, enfin


  • Ah oui les fameux gens de gauche qui votent Le Pen uniquement parcequ’ils n’aiment pas la personnalitĂ© de MĂ©lenchon. A moins que tu ne parles maintenant plus des gens qui veulent voter Ă  gauche mais de la population gĂ©nĂ©rale ? Je ne suis pas sĂ»r de te suivre mais je crois que tu changes de sujet.

    J’ai pas dit “gens de gauche”, j’ai dit, je me cite : « Pour tous ceux qui ne sont pas des partisans LFI et qui cherchent qui voter Ă  gauche »

    J’ai fait exprĂšs de choisir soigneusement mes termes, merci de ne pas les dĂ©former. Et si tu doutes qu’ils existent, je rappellerai qu’il y a eu 17% de report de voix depuis LFI vers le RN au deuxiĂšme tour de 2022, donc des gens qui hĂ©sitaient entre MĂ©lenchon et Le Pen au premier tour, ça doit bien exister.

    Ton sondage montre juste que les gens dans cet Ă©chantillon ont d’abord choisi sur 1) le programme et 2) Les chances de passer au second tour. Il demande les motivations principales de leur vote, pas si ils aiment MĂ©lenchon.

    La ligne qui nous intĂ©resse, c’est « La personnalitĂ© du candidat », et MĂ©lenchon est avant-dernier ex-ĂŠquo avec Hidalgo, et Ă  peine au-dessus de Jadot. Ça veut dire que mĂȘme parmi ses propres votants, MĂ©lenchon n’est pas populaire, alors maintenant imagine sa popularitĂ© chez les votants d’autres partis et les abstentionnistes.

    Et puis bon, c’est gentil les concours de popularitĂ© mais Ă  ce jeu lĂ  Roussel serait devant tout le monde Ă  gauche. Ce qui nous intĂ©resse les plus c’est les Ă©lections et, en l’occurrence, le constat est clair : les Ă©lecteurs de gauche on massivement votĂ© MĂ©lenchon, par adhĂ©sion Ă  ses idĂ©es.

    Bah oui, c’est exactement ça, ils ont votĂ© massivement MĂ©lenchon, par adhĂ©sion aux idĂ©es de LFI (bon score sur la premiĂšre ligne), par vote utile (bon score sur la troisiĂšme ligne), mais malgrĂ© le candidat (mauvais score sur la deuxiĂšme ligne).


  • T’as un gros problĂšme de logique lĂ , ĂȘtre le premier parti de gauche ça ne prouve pas que LFI n’aurait pas pu faire mieux sans MĂ©lenchon (= qu’il n’est pas un repoussoir), et ça ne prouve absolument pas que tous la quasi-totalitĂ© des non-partisans de LFI qui cherchent un candidat valable Ă  gauche ont votĂ© pour lui.

    Dans ton raisonnement, tu occultes tous les votants qui ont votĂ© dans d’autres partis par dĂ©pit, dont un nombre significatifs se reportent mĂȘme Ă  l’extrĂȘme droite, et tu occultes les abstentionnistes qui ne se sont pas dĂ©placĂ©s faute de candidat valable.

    Regarde la gueule de certains sondages, c’est flagrant que beaucoup votent LFI malgrĂ© MĂ©lenchon, il a la mĂȘme popularitĂ© que Hidalgo parmi leurs votants respectifs.











  • Les chiffres du ministĂšre concernant les investissements de recherches en 2019 les chiffes sont : 732 M Euros pour le nuclĂ©aire vs 324 M Euros pour les nouvelles technologies (on ne parle pas de renouvelables mais d’un fourre-tout), loin de l’égalitĂ© que vous mentionnez.

    C’est pas ceux que je vois sur le site officiel du gouvernement : https://www.ecologie.gouv.fr/energie-recherche-et-developpement

    Replongeons dans les bilans de l’entreprise. L’endettement en 2002 est de 26,8 Milliars Ă  grand renfort d’intertionalisation et de crĂ©dit, 20 Milliards en 2004 et 42 Milliards en 2009, 34 milliards en 2014, 33 milliards en 2017.

    Replongeons dans les rĂ©sultats nets de l’entreprise : bĂ©nĂ©fices nets de 2002 Ă  2021, allant de 500 millions Ă  plus de 5 milliards. Balancer le chiffre de la dette sans aucun contexte pour essayer de prĂ©tendre que l’entreprise n’est pas profitable, c’est de la manipulation. Le fait est que les chiffres d’affaire rĂ©alisĂ© par EDF a Ă©tĂ© largement supĂ©rieur Ă  ses coĂ»ts de fonctionnement pendant 20 ans alors que le nuclĂ©aire est sa principale activitĂ©. Le nuclĂ©aire est rentable, point.

    La dette peut avoir des tas d’origines, et n’est absolument pas une mĂ©trique qui prĂ©sage de la bonne ou mauvaise santĂ© d’une entreprise. Une entreprise va systĂ©matiquement emprunter pour investir. Apple a une dette de 122 milliards de dollars, vous pensez que l’entreprise est sur le point de couler ?

    Et lĂ , on parle d’EDF, une boĂźte qu’on oblige Ă  vendre Ă  perte, et qu’on oblige Ă  reprendre Areva et le chantier de Hinkley Point, entre autre, et qui gĂ©nĂšre malgrĂ© tout des bĂ©nĂ©fices.

    Regardez plutĂŽt du cotĂ© de l’Angleterre qui s’est dĂ©barassĂ© de son charbon avec l’aide du vent de du solaire.

    Ah oui oui je regarde : https://app.electricitymaps.com/zone/GB

    Seulement 26% de leur consommation Ă©lectrique provient du renouvelable, 50% du gaz, et ils Ă©mettent presque 7 fois les Ă©missions de la France (42g contre 287g), tout en important presque 4GW au moment de l’annĂ©e oĂč les renouvelables devraient produire le plus.

    3 fois plus de puissance installĂ©e en solaire qu’en nuclĂ©aire chez eux, et malgrĂ© la canicule, leur solaire produit 2 fois moins d’électricitĂ© que leur nuclĂ©aire (2,31GW contre 5,21GW).

    Les seuls Ă  avoir une Ă©nergie plus dĂ©carbonĂ©e que nous en Europe sont ceux qui ont de grosses capacitĂ©s hydro-Ă©lectriques, qui est fortement dĂ©pendant de la gĂ©ographie du pays. Tous les autres qui ont investi dans le solaire et l’éolien crament du gaz, du charbon, ou reposent sur du nuclĂ©aire.

    Le nuclĂ©aire est un modĂšle Ă©prouvĂ© depuis des dĂ©cennies, le solaire et l’éolien sont encore des Ă©checs Ă  l’heure actuelle, et on n’a aucune idĂ©e de comment changer cet Ă©tat de fait.

    On va se contenter de parler de l’instant prĂ©sent et non d’un futur hypothĂ©tique

    SuperPhĂ©nix c’était dans les annĂ©es 90. Un modĂšle qui Ă©tait fonctionnel et raccordĂ© au rĂ©seau il y a prĂšs de 30 ans, c’est le contraire d’un futur hypothĂ©tique.

    Par contre, ce qui fait partie du futur hypothĂ©tique, c’est les solutions de stockage censĂ©es compenser la non-pilotabilitĂ© de l’éolien et du solaire, qui n’existent nulle part.

    et se révÚle trÚs polluant en fin de cycle

    Source ? + Quelle genre de pollution ? Si on parle de combustible nuclĂ©aire usĂ©, en quoi c’est un problĂšme ? Qu’est-ce qui est prĂ©fĂ©rable Ă  votre avis entre quelques mÂł de dĂ©chets nuclĂ©aires totalement tracĂ©s et confinĂ©s dans des fĂ»ts, et la pollution gĂ©nĂ©rĂ©e par le charbon et le gaz (sur lesquels le solaire et l’éolien reposent factuellement) qu’on envoie par tonnes sans contrĂŽle dans les airs et l’environnement et qui font des dizaines de milliers de mort chaque annĂ©e rien qu’en Europe ?

    En attendant les EPR il faudra bien des renouvelables, sans des apports massifs de l’Allemagne en autre l’an dernier c’était le blackout.

    C’est vrai, c’est le principe du scĂ©nario de RTE : on a tellement dĂ©laissĂ© la filiĂšre nuclĂ©aire que mĂȘme en mettant tout l’argent du monde dans le nuclĂ©aire, on n’aura pas le temps de construire autant de rĂ©acteurs qu’on veut pour tenir nos engagements en 2050. Ça veut pas dire que l’éolien et le solaire sont de bonnes solutions pour autant, et ça ne veut pas dire qu’une fois qu’on a une industrie nuclĂ©aire qui tourne, on soit obligĂ© de continuer Ă  produire du solaire et du renouvelable.

    sans des apports massifs de l’Allemagne en autre l’an dernier c’était le blackout

    Et si on avait pas fermĂ© Fessenheim et si on n’avait pas abandonnĂ© la filiĂšre nuclĂ©aire pendant 30 ans, on aurait largement assez de redondance pour que ne pas avoir eu de problĂšme l’annĂ©e derniĂšre. En attendant, exceptĂ© l’annĂ©e derniĂšre, on est le plus grand exportateur d’électricitĂ© de l’Europe tous les ans depuis des dĂ©cennies, grĂące au nuclĂ©aire.

    Le nucléaire Français est vieillissant

    Faudrait savoir, si on ne faisait que de soutenir le nucléaire, comment ça se fait que notre matériel soit vieillissant ?

    et sa construction en sérialisation se révÚle problématique

    Le fait de n’avoir construit aucun rĂ©acteur en 30 ans est problĂ©matique.

    cf: mises Ă  l’arrĂȘt pour les problĂšmes de CS. Auriez-vous oubliez aussi la triple crise de 2022 ? https://www.rte-france.com/actualites/perspectives-securite-approvisionnement-electricite-ete-automne-hiver-2023 Si il y a effectivement plus de maintenance en Ă©tĂ© on est loin trĂšs loin de la production des annĂ©es 90 et on reste en dessous des projections dressĂ©es par l’électricien il y a un an.

    Cf ce que j’ai dĂ©jĂ  mentionnĂ© au-dessus. On est sur la stratĂ©gie Greenpeace : prĂ©tendre que le nuclĂ©aire n’est pas viable alors qu’on le laisse sous perfusion depuis 30 ans par pression politique. Si on avait pas laissĂ© la filiĂšre nuclĂ©aire française dĂ©perir, on aurait des rĂ©acteurs de Gen IV aujourd’hui, et les problĂšmes de corrosion auraient Ă©tĂ© qu’un Ă©vĂšnement plutĂŽt qu’une crise.

    Sur l’utilitĂ© des renouvelable je vous renvoie Ă  la page 26 du rapport RTE Oct 2021 Futurs Ă©nergĂ©tiques 2050 “Atteindre la neutralitĂ© carbone en 2050 est impossible sans un dĂ©veloppement significatif des Ă©nergies renouvelables”

    Cf ce que j’ai dit au-dessus. C’est liĂ© au fait qu’on ai laissĂ© la filiĂšre nuclĂ©aire dĂ©pĂ©rir pendant 30 ans et qu’il faut du temps pour la relancer.


  • On fait ça depuis 40 ans

    Pardon ? On a lancĂ© combien de projet de rĂ©acteurs en France de 1991 Ă  2021 ? Un seul. On raccordait 2 rĂ©acteurs par an dans les annĂ©es 80. On a fait l’inverse d’investir dans le nuclĂ©aire depuis au moins 30 ans. On le laisse crever et on vit sur nos rĂ©serves depuis Tchernobyl.

    et au final EDF Ă  100 milliards de dettes

    EDF est en bĂ©nĂ©f tous les ans de 2002 Ă  2021, alors que l’État lui inflige l’ARENH, des bĂ©bĂ©s pas rentables, et une gestion calamiteuse. On est sur de la dĂ©sinformation pure et simple lĂ .

    Les crĂ©dits recherche pour l’énergie sont majoritairement allouĂ©s au nuclĂ©aire alors qu’on a rĂ©duit la voilure pour tout le reste.

    On a balancé tous les ans quasiment autant pour le nucléaire que pour les EnR, sauf que le nucléaire ça représente 70% de notre mix électrique et les EnR 20% seulement.

    Pour decarbonner la feuille de route des institutions passe par les renouvelables, plus rapide à déployer et moins coûteux et recyclable.

    Le scĂ©nario de RTE le moins coĂ»teux est celui oĂč l’on investit le plus possible dans le nuclĂ©aire.

    L’Allemagne a lancĂ© l’Energiewende il y a 20 ans, et n’arrivent Ă  produire que 40% de leur Ă©lectricitĂ© avec les EnRs et polluent le reste de l’Europe avec leur backup en charbon et en gaz, avec un puissance installĂ©e de 66GW Ă  20% de facteur de charge, donc 13GW de puissance en moyenne sur l’annĂ©e. Et ils sont dĂ©pendants du gaz et du charbon.

    20 ans aprĂšs le dĂ©but de la construction de la premiĂšre centrale Ă©lectrogĂšne civile en France, Chinon A1/EDF1 en 1963, on avait construit et raccordĂ© au rĂ©seau 22 rĂ©acteurs pour un total de 20GW avec un facteur de charge de 70%, donc 14GW de puissance en moyenne sur l’annĂ©e.

    Quand au prix, on estime que les Allemands ont balancĂ© un trillion d’euros au bas mot dans l’Energiewende, alors que la cour des comptes française, dans son rapport de 2011, estime le coĂ»t du nuclĂ©aire civil français tout compris Ă  130-140 milliards d’euros entre 1960 et 2010.

    et les ressources en uranium sont limités à 100 ans au train actuel.

    Voir MOX, SuperphĂ©nix, les rĂ©acteurs de 4 gĂ©nĂ©ration, etc. L’uranium n’est pas un problĂšme.

    Pour la France il ne faut pas imposer les technologies chacune dispose d’un avantage, et les EPR ne sont pas là avant 10 ans.

    On est contraint d’investir dans les EnR Ă  cause de l’abandon du nuclĂ©aire par les politiques français depuis le dĂ©but des annĂ©es 90 pour atteindre nos objectifs pour 2050. Ça veut pas dire qu’on doit continuer Ă  les soutenir une fois qu’on a relancĂ© une cadence dans notre industrie nuclĂ©aire.

    Un dernier chiffre, disponibilité du parc à ce jour : 58%

    Une mauvaise foi et une désinformation incroyable. Je ne sais pas si tu es un chill ou juste mal informé et avec beaucoup de confiance en toi, mais voici les vrais chiffres :

    https://www.rte-france.com/eco2mix

    Aujourd’hui on est largement exportateur, 82% de notre Ă©lectricitĂ© est d’origine nuclĂ©aire, le reste c’est du suivi de charge. On note la production catastrophique du solaire (0,6GW pour 17GW installĂ©) alors qu’on est en pleine canicule et de l’éolien (1,2GW pour 21GW installĂ©s).

    On subvient entiĂšrement Ă  nos besoins et on en refile Ă  nos voisins europĂ©ens, comme quasi-tous les Ă©tĂ©s, donc on en profite pour faire nos maintenances et nos rĂ©parations. Le parc est dimensionnĂ© Ă  nos besoins en hiver, il ne va jamais tourner Ă  100% en Ă©tĂ©. Tu pointes une Ă©vidence logique et tu prĂ©tends que c’est un dĂ©faut du nuclĂ©aire.


  • Il n’est fait aucune mention du prix d’achat dans cet interview

    De 53$ en 2010 Ă  300$ en 2025 pour 1200mÂł , c’est bien Ă©crit dans cet article. Et c’est le prix de l’eau dans toute la ville qui augmente, parce qu’elle est construite dans un dĂ©sert, et c’est plutĂŽt lĂ  l’aberration Ă©cologique.

    Ce qui n’est pas Ă©crit dans l’article, ni nulle part ailleurs, c’est la part du coĂ»t de l’eau dans le coĂ»t total de fonctionnement de la centrale. Peut-ĂȘtre que c’est significatif, peut-ĂȘtre que c’est une dĂ©pense mineure dans le coĂ»t total.

    Tout ce qu’on sait, c’est qu’ils ont pas l’air de trouver ça urgent, donc ça n’a pas l’air si problĂ©matique que tu le suggĂšres.

    Encore une fois, l’idĂ©e de donner cet exemple c’est pas de dire qu’il faut faire des centrales nuclĂ©aires dans le dĂ©sert, mais de montrer que mĂȘme avec des contraintes fortes sur l’eau, le nuclĂ©aire c’est tout Ă  fait faisable


  • Si, la difficultĂ© du nuclĂ©aire c’est l’eau en France

    La difficultĂ© du nuclĂ©aire ce n’est pas l’eau. On peut faire tourner du nuclĂ©aire avec de grosses contraintes sur l’eau, c’est techniquement faisable et empiriquement prouvĂ©.

    En France, on n’a pas investi dans ces solutions par manque de volontĂ© politique. Le problĂšme est lĂ .

    Ne pas mettre les oeufs dans le mĂȘme panier comme en Allemagne et le gaz russe.

    Absolument pas comparable. Le gaz russe, le problĂšme est dans le nom : c’est du gaz provenant d’une dictature belliqueuse. Et d’ailleurs, l’Allemagne s’est justement rendu dĂ©pendante de leur gaz Ă  cause de leur dĂ©pendance aux EnR non-pilotables.

    Imagines que nos fournisseurs d’Uranium dĂ©cident de ne plus fournir la France ? Par exemple, l’un des plus important fournisseur d’uranium est le Niger qui a rĂ©cement eu un coup d’état menĂ© par Wagner. Donc c’est gĂ©opolitique.

    On a 10 fournisseurs diffĂ©rents pour notre uranium, le Niger n’est que le deuxiĂšme et ne reprĂ©sente 20% de nos importations d’Uranium. On ne peut plus se fournir au Niger ? On peut importer du Kazakhstan, de l’Australie, du Canada, du BrĂ©sil, de la Namibie, de l’OuzbĂ©kistan. On ne peut plus compter sur eux ? Alors on peut rouvrir nos mines d’uranium sur le sol français qui ont Ă©tĂ© fermĂ©es parce qu’elles coĂ»tent plus cher que l’importation. On n’a plus d’uranium sur le sol français ? On a 5 ans de stock. On arrive Ă  bout des stocks mondiaux d’Uranium ? On peut retraiter 96% de nos dĂ©chets nuclĂ©aires pour en refaire du combustible nuclĂ©aire ou utiliser du plutonium.

    Le gaz allemand, c’est un seul fournisseur, quelques semaines de stock tout au plus, aucune production sur le territoire, et quasiment aucune possibilitĂ© de faire jouer la concurrence efficacement. Absolument rien de comparable.

    Et l’éolien et le solaire c’est le mĂȘme combat : ça utilise Ă©normĂ©ment de matiĂšres premiĂšres qu’on n’exploite pas ou pas assez sur le sol français, et des industries que l’on a pas. Le nuclĂ©aire est de loin la source d’énergie qui nous apporte la plus grande indĂ©pendance sur tous les points.

    La deuxiĂšme est qu’on a eu des cas de corrosion, 21 centrales nuclĂ©aires ont Ă©tĂ© fermĂ©es. Donc il faut qu’on puisse reposer sur des sources alternatives. C’est un plan de secours comme pour les hopitaux et leur gĂ©nĂ©rateur.

    C’est 15 rĂ©acteurs (pas centrales) sur 58 qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s pour des contrĂŽles et certains pour des rĂ©parations concernant la corrosion. Et si on ne s’était pas tournĂ© les pouces pendant 30 ans, on aurait eu plus de rĂ©acteurs, de gĂ©nĂ©ration plus rĂ©cente, et donc plus de redondance et le problĂšme aurait eu beaucoup moins d’impact.

    Ce que tu proposes, c’est d’investir dans un backup pas pilotable donc avec aucune certitude qu’il marche quand t’en as besoin, je ne vois pas en quoi ça renforce la sĂ»retĂ© du rĂ©seau.

    D’autre part, le solaire permet de lutter contre les ilots de chaleur. A Toulouse, une dizaine de parking seront recouverts de panneaux solaires.

    C’est plus efficace et meilleur pour la biodiversitĂ© d’y coller de la vĂ©gĂ©tation.

    Et cela pourra servir Ă  completer la demande pour les voiture electrique

    La voiture Ă©lectrique c’est un pansement sur une jambe de bois, et va Ă  l’encontre de nos objectifs de sobriĂ©tĂ©. Une voiture Ă©lectrique c’est pas neutre en carbone, bien au contraire, et on n’a absolument pas les ressources Ă  un niveau mondial de remplacer les voitures thermiques. Il faut promouvoir les transports en commun autant que faire se peut, pas promouvoir les EnR pour essayer de soutenir un modĂšle pas viable.

    Pour moi, c’est complĂštement idiot de vouloir sans cesse opposer renouvellable et nuclĂ©aire. Il faut tout prendre et choisir ce qu’il y a de mieux en fonction du contexte, de l’environnement

    Que les gens s’installent un panneau solaire ou une Ă©olienne s’ils le veulent, rien ne les en empĂȘche.

    Mais si on parle de la stratĂ©gie Ă©nergĂ©tique nationale en France, le nuclĂ©aire est le meilleur choix sur tous les points. On ne peut pas faire reposer notre rĂ©seau Ă©lectrique sur une Ă©nergie pas pilotable, et faire plus d’EnR que nĂ©cessaire coĂ»tera plus cher (cf le rapport de RTE). Alors qu’on arrĂȘte de subventionner les EnRs alors qu’on a des millions de passoires Ă©nergĂ©tiques, des villes et des rĂ©gions entiĂšres Ă  revoir pour rendre les gens moins dĂ©pendant de leur voiture et un rĂ©seau ferroviaire qui se casse la gueule, entre autre.

    Je trouve pas ma reponse. En 1000 ans, la langue française change, il faut donc s’assurer que l’information est bien transmise Ă  chaque gĂ©nĂ©ration. Et ya pas mal de recherche dessus pour trouver un support durable qui gardent les donnĂ©es. D’autre part, il faut surveiller l’état des sarcophage pendant 1000 ans.

    Je parlais de ce lien que j’ai donnĂ© sur une autre rĂ©ponse de ce fil.

    En théorie, les lieux choisies sont les plus stable mais il peut toujours y avoir des fissures et des fuites.

    On retrouve des squelettes de dinosaure quasi intact des dizaines ou des centaines de millions d’annĂ©es aprĂšs leur mort. Quand un sol est inerte, il est inerte. Mais soit, partons du principe que tout peut arriver, et que pour une raison ou pour une autre, un sol qui n’a pas bougĂ© pendant des millions d’annĂ©es se mette Ă  se secouer dans tous les sens dans 1000 ans, de telle maniĂšre qu’un sarcophage prĂ©vu pour rĂ©sister des millĂ©naires se brise, et que les fĂ»ts Ă  l’intĂ©rieur pĂštent aussi.

    Eh bien y aura rien. T’auras quelques mĂštres de minĂ©raux radioactifs Ă  plusieurs centaines de mĂštres de profondeur, bien en dessous des nappes phrĂ©atiques ou de quoi que ce soit qui poserait problĂšme, avec 0% de chance que ça remonte avant des millions d’annĂ©es. Et il y a Ă  peu prĂšs autant de chance que quelqu’un arrive Ă  creuser aussi profond par hasard.

    MĂȘme s’ils ne sont pas parfaits, il faut arrĂȘter de prendre les ingĂ©nieurs pour des cons. On parle d’un projet en France dans l’industrie la plus surveillĂ©e au monde, tu te doutes bien que s’ils montent un truc pareil, ils ont bien pensĂ© aux problĂ©matiques remontĂ©es par l’adhĂ©rent moyen de Greenpeace.

    Donc pendant qu’on se paluche Ă  lister des consĂ©quences trĂšs improbables et trĂšs limitĂ©es dans plusieurs millĂ©naires, on removede les solutions pour lutter contre le rĂ©chauffement climatique qui a lui une probabilitĂ© de 100% de causer des centaines de millions de morts dans quelques dĂ©cennies tout au plus.

    Quant au recyclage des dĂ©chets nuclĂ©aires et leur durĂ©e de vie, je n’y connais rien mais si ça rĂ©duit drastiquement leur durĂ©e de vie je pense que je vais monter au quart de tour et engueuler les dirigeants pour avoir fait couler le nuclĂ©aire ni relancĂ© alors qu’on avait une energie dĂ©carbonnĂ©e.

    Jette un oeil sur SuperPhĂ©nix et le MOX. Greenpeace et les activistes anti-nuclĂ©aires ont poussĂ© le gouvernement Ă  abandonner un prototype totalement fonctionnel (SuperPhĂ©nix produisait de l’électricitĂ© sur le rĂ©seau Ă©lectrique national) par peur du nuclĂ©aire suite Ă  Tchernobyl.



  • Les Allemands ont balancĂ© des centaines de milliards dans l’éolien depuis au moins 15 ans, et n’arrivent toujours pas Ă  arrĂȘter de balancer 9 fois plus de COÂČ que nous dans l’atmosphĂšre tout en se rendant dĂ©pendant au gaz. Et leur objectif de neutralitĂ© carbone pour leur Ă©lectricitĂ© n’est pas prĂ©vu avant 2035 si je ne dis pas de conneries, et encore ils ne savent toujours pas comment faire pour le stockage.

    Pour l’instant on peut tenir avec notre parc nuclĂ©aire actuel, Ă©ventuellement complĂ©ter avec du solaire et de l’éolien, le temps de relancer notre production. Rien ne nous oblige Ă  aller Ă  fond dans les EnR.


  • Je suis d’accord mais aprĂšs la difficultĂ© du nuclĂ©aire c’est l’eau.

    Non. La plus grande centrale nucléaire du monde est dans un désert.

    et la question des dĂ©chets n’est pas rĂ©solu. ça reste une immense dette qu’on devra entretenir pendant +1000 ans

    Cf ma rĂ©ponse au dessus, c’est pas une “immense dette”, et il n’y aura pas besoin de l’entretenir 1000 ans.

    D’autre part, la France n’a pas renouvellĂ© son parc nuclĂ©aire et devra utiliser l’energie solaire ou Ă©olien.

    C’est pas faux, mais rien n’oblige Ă  continuer Ă  utiliser le solaire et l’éolien une fois qu’on a relancĂ© notre filiĂšre nuclĂ©aire et relancĂ© notre cadence de production des annĂ©es 80 quand on sortait deux rĂ©acteurs par an.

    Et ce serait bien qu’elle diversifie sa production.

    Dans quel but ?